Je suis Philippe GIRODET, fondateur en 2004 de l'association E.I.V.A, que je préside depuis avec le soutien de personnes engagées et compétentes techniquement pour venir en aide aux personnes victimes d'accidents.
L'idée m'est venue comme évidente à la suite d'un grave accident de la circulation qui m'a handicapé pour la vie, tant physiquement que cérébralement. Je ne peux plus travailler et j'essaie de me consacrer aux nombreuses personnes qui me contactent quotidiennement. Je me suis alors trouvé, au sein des hôpitaux, au contact de personnes désemparées par leur situation et ai commencé à les aider en cherchant chaque fois que je le pouvais la meilleure réponse à leur apporter.
Je me suis alors aperçu que les victimes sont, dans la très grande majorité des cas, seules et désemparées et sont une seconde fois victimes, tantôt par l'attitude cynique des assureurs que par celle d'autres intermédiaires comme certaines associations ou encore des structures commerciales et qui fleurissent ces dernières années dans toute la France avec des activités d'auxiliaires de compagnies d'assurance.
Hélas, les victimes sont très souvent victimes des deux. J'ai moi-même eu affaire à une structure incompétente dans la matière juridique de la réparation du préjudice corporel, qui m'a « trainé » dans près de 12 ans de procédure judiciaire alors que je n'étais pas fautif dans l'accident.
C'est pourquoi, dans un souci évident de transparence, je souhaite présenter l'activité et les fonctions de chacun des membres de l'association. Je conseille aux victimes de solliciter mes collaborateurs lorsqu'ils demandent de l'aide. Sinon, essayez surtout de sentir l'arnaque lorsqu'une bonne histoire bien ficelée vous est racontée. C'est donc ainsi que, au fil du temps, une équipe solide et étoffée s'est constituée. En effet, des compétences précisent sont indispensables pour répondre aux différents types d'atteintes corporelles ou psychologiques.
En premier lieu, je remercie mon épouse qui m'épaule depuis le premier jour de mon accident et qui n'a jamais cessé de le faire. Elle a donc tout simplement accepté d'assurer le secrétariat pendant plusieurs années avant d'être suppléée par Monsieur Jean-Christophe GRANGE, que j'ai rencontré plus récemment. Juriste de formation et salarié de cabinet d'avocats, il connaît bien les difficultés des victimes. Nous répondons tous les deux, la plupart de temps aux nombreux appels téléphoniques des victimes.